In nomine satanis / Magna veritas est le premier jeu de rôle français a avoir été un franc succès, exporté même jusqu’aux Etats unis pour une version « apéro », In Nomine. Pour ma part je l’ai connu dès la seconde édition et j’ai du tester toutes les versions.
Je me suis décidé à être un maître de jeu sur la quatrième édition.
Ce jeu se pose dans un monde où la religion est très présente (en fait pas tant que ça, disons que c’est notre monde avec plus d’humour noir). Ange et démons sous les ordres d’archanges et de prince démons s’affronte sur terre pour l’âme des mortels dans un Grand Jeu, discret et caché depuis la mort du Christ. Car l’entreprise des anges et des démons doit être discrète, même si certains regrette le temps ou on pouvait descendre/monter sur Terre pour se mettre joyeusement sur la figure devant un parterre d’humains désabusé qui nous vénéraient.
Comme dit précédemment ce jeu est destiné à un public très ouvert, les sujets sont parfois traités avec des termes très gras, voir graveleux, même parfois carrément dérangeant (pour exemple une société de production pornographique qui n’emploi que des moches/estropiés/mal-formés ou autre que la décence m’interdit de citer ici) voir même parfois certaines private joke très limite etc.
D’un point de vue système de jeu, on utilise ici le D666 (soit 3 dés à 6 faces) pour résoudre les actions des joueurs. Le 111 et le 666 étant des réussites critiques pour les Anges ou les Démons (selon le chiffre, essayez de deviner !) mais en abuser c’est mal vu que chaque réussite du genre appel directement Dieu/Satan, autant l’un se repose à la Bourboule autant l’autre n’a pas que ça à faire. Les personnages ont des pouvoirs et des talents et chaque niveau donne un seuil de réussite à ne pas dépasser sur la table unique multiple (TUM) pour savoir si une action est réussie ou non.
Blog de l'association Viennoise de jeu de rôles des Gallo-Rôlistes 